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Vous êtes primo-accédant et souhaitez comprendre la simulation de prêt relais ? Ce guide vous explique les étapes clés, les pièges à éviter et les conseils pour optimiser votre projet immobilier.
Comment réussir une simulation de prêt relais en tant que primo-accédant

Comprendre le prêt relais pour un primo-accédant

Les bases d’un prêt relais pour acheter avant de vendre

Quand on souhaite acheter un nouveau logement avant d’avoir vendu sa résidence principale, le prêt relais se présente souvent comme un levier incontournable pour débloquer son projet immobilier. Ce type de crédit relais permet à l’emprunteur de bénéficier d’une avance de trésorerie, calculée par rapport à la valeur estimée de son bien immobilier en vente. Ce mécanisme est donc différent d’un prêt immobilier classique.

La banque accorde un montant de prêt, généralement compris entre 50 % et 70 % de la valeur du bien en vente (la vente premier), permettant ainsi de financer l’achat du nouveau logement sans attendre la transaction finale.

  • Montant : Dépend de l’estimation du bien mis en vente et du niveau d’apport personnel éventuel.
  • Durée du prêt : Généralement de 12 à 24 mois (avec ou sans franchise partielle), laissant le temps de réaliser la vente.
  • Taux d’endettement : La capacité de remboursement de l’emprunteur est évaluée, avec un impact sur l’acceptation du crédit relais.
  • Assurance emprunteur : Comme tout prêt immobilier, elle est exigée par la banque.

Quand le prêt relais est-il pertinent pour un primo-accédant ?

Le prêt relais concerne classiquement les personnes déjà propriétaires de leur résidence principale, mais il peut aussi aider certains primo-accédants dans une situation d’achat/vente simultanés, par exemple dans le cadre d’une succession ou d’une vente partagée en indivision. Il faut savoir que le cout du financement dépendra du taux du prêt, des intérêts à payer pendant la période de franchise et des éventuels frais d’assurance.
La banque analyse plusieurs critères avant d’accorder le relais immobilier, tels que la faisabilité de la vente et la solidité du projet d’achat. Pour en savoir plus, consultez les critères de vérification de la banque pour un prêt immobilier.

Prêt relais et alternatives

En dehors du prêt relais dit « classique », il existe différentes variantes (relais franchise, franchise partielle, etc.) modulant les modalités de remboursement ou d’achat vente. Selon son profil et ses besoins de financement, il peut être intéressant de comparer toutes les solutions.

Pourquoi simuler son prêt relais avant de s’engager

L’importance d’une simulation avant de franchir le pas

Simuler un prêt relais avant de s’engager, c’est prendre le temps d’éclairer son projet immobilier sous tous les angles. Pourquoi cette démarche est-elle essentielle pour un primo-accédant ? Tout simplement parce que le prêt relais implique plusieurs variables complexes parfois difficiles à anticiper quand on prépare l’achat de sa première résidence principale. Voici pourquoi la simulation s’impose :
  • Évaluation réaliste de sa capacité d’emprunt : chaque banque a ses règles pour calculer votre taux d’endettement, le montant du prêt relais et du crédit immobilier classique cumulés. La simulation permet d’éviter les mauvaises surprises lors de la demande et d’envisager une solution adaptée à votre situation.
  • Anticiper le coût global du financement : il s’agit d’intégrer le taux proposé, les intérêts intercalaires, le coût de l’assurance emprunteur, la franchise partielle ou totale, voire les éventuels frais supplémentaires liés au relais immobilier. Une simulation sérieuse révèle le coût total du financement du projet.
  • Comprendre les conséquences d’un délai de vente allongé : si la vente de votre logement d’origine traîne, les conditions du relais changent-elles ? La simulation éclaire le montant à rembourser en cas de vente différée et les risques associés.
  • Sécuriser la phase d’achat/vente : lors d’un achat/vente simultané, connaître à l’avance le montant du prêt relais, la durée estimée et les modalités de remboursement évite de se retrouver en difficulté financière entre la vente premier bien et l’achat du futur logement.
La simulation apporte donc une vision claire et personnalisée qui permet de comparer les offres de crédit relais, d’ajuster le montant souhaité ou de choisir une formule (franchise partielle ou totale, montant de l’apport, scénario de revente, etc.) alignée avec votre profil d’emprunteur. Elle met aussi en lumière certains pièges à éviter et aide à bâtir un dossier solide en vue de convaincre la banque de financer votre achat immobilier. Pour en savoir plus sur l’encadrement de cette démarche par les établissements bancaires, n’hésitez pas à consulter une ressource dédiée sur l’accord de principe dans le prêt relais.

Les étapes clés d’une simulation de prêt relais

Décomposer une simulation étape par étape

Avant de concrétiser votre projet immobilier, il est essentiel de bien préparer votre simulation de prêt relais. Ce processus permet d’anticiper vos mensualités, de vérifier la faisabilité de l’opération, et surtout d'éviter de mauvaises surprises lors de l’achat et de la vente de votre logement.
  • Évaluer le montant du prêt relais : Commencez par estimer la valeur de votre bien à vendre, puis appliquez le taux généralement retenu par la banque (souvent entre 60 % et 80 % de la valeur nette, déduction faite de l’encours du crédit immobilier en cours s'il y a lieu).
  • Choisir le type de prêt relais : Franchise totale ou partielle ? La première permet de ne payer que les intérêts du crédit relais (interets et assurance emprunteur), la seconde inclut en plus le remboursement d’une part de capital. Ce choix influera directement sur le coût total et votre taux d’endettement.
  • Estimer la durée : Le crédit relais est généralement accordé pour 12 à 24 mois. Il est crucial de se projeter sur la période la plus réaliste de vente de votre ancienne résidence principale. Un rachat trop tardif du bien peut alors augmenter vos frais ou engendrer un refus de financement.
  • Analyser les taux et le coût du financement : Comparez les taux proposés par différentes banques pour un crédit relais, assurez-vous aussi de vérifier le TAEG, le montant total du remboursement et les frais associés (assurance, frais de dossier, etc.).
  • Simuler vos mensualités : Intégrez toutes les charges : remboursement du relais, crédit immobilier « classique » lié à votre nouvel achat, assurance emprunteur et coûts annexes (notaire, frais de garantie…).

Outils et conseils pratiques pour la simulation

De nombreux simulateurs permettent aujourd’hui d’affiner encore plus précisément votre capacité de financement. Utiliser un fichier Excel pour simuler un prêt relais est un atout majeur pour visualiser vos différents scénarios de financement, ajuster le montant à emprunter, ou tester l’évolution éventuelle des taux.

Pour vous aider à structurer votre simulation, consultez notre guide complet sur comment utiliser un fichier Excel pour simuler un prêt relais.

  • Renseignez soigneusement chaque donnée : prix de vente du logement, montant à financer, durée estimée, conditions bancaires.
  • Pensez à intégrer l’incertitude sur le délai de vente, car une vente rapide ou tardive influencera directement le coût total du crédit relais.
  • N’hésitez pas à comparer plusieurs hypothèses pour ajuster votre stratégie (montant du prêt, type de franchise, taux…).

Mise en perspective pour l’emprunteur primo-accédant

La simulation constitue donc un outil indispensable pour tout emprunteur, particulièrement pour un primo-accédant, souvent exposé à un risque financier plus important lors de son premier achat-vente. Bien calibrer votre simulation, c’est la garantie d’un projet immobilier solide et cohérent avec vos capacités de remboursement, tout en sécurisant votre transition entre deux logements.

Les pièges à éviter lors d’une simulation de prêt relais

Surévaluer le montant du prêt relais

Lorsqu’on simule un prêt relais, il est tentant de prendre en compte la valeur haute de son logement à vendre pour obtenir un montant de relais plus élevé. Pourtant, les banques retiennent souvent entre 50 % et 80 % de la valeur estimée. Si vous surestimez le prix de vente de votre bien immobilier, vous risquez de ne pas obtenir le crédit souhaité ou de vous retrouver avec un financement insuffisant pour l’achat du nouveau logement.

Sous-estimer le coût global du financement

Beaucoup de primo-accédants oublient d’inclure les intérêts intercalaires dans le calcul, ou encore de vérifier si une période de franchise partielle ou totale s’applique. Prendre uniquement en considération les mensualités du crédit relais classique peut fausser l’estimation budgétaire. N’oubliez pas non plus d’ajouter le coût de l’assurance emprunteur, essentiel dans le cadre d’un relais immobilier.

Ignorer le délai de vente de sa résidence principale

Un crédit relais repose sur le principe que la vente premier du bien intervienne rapidement. Pourtant, la conjoncture peut retarder la transaction. Si la vente n’est pas réalisée dans la durée prévue (souvent 12 à 24 mois), vous continuerez à rembourser, ce qui peut alourdir votre taux d’endettement et compromettre le financement envisagé pour l’achat logement.

Mal anticiper l’enchaînement achat vente

Le manque de coordination entre la vente de votre ancien bien et l’achat du nouveau peut entraîner un besoin de financement plus important, voire créer une période où vous devez assumer deux crédits immobiliers en parallèle. Cela impacte votre capacité d’emprunt, d’où l’intérêt, comme mentionné plus haut, de bien préparer son projet et de vérifier les conditions imposées par chaque banque.

Oublier de comparer les offres de prêt relais

Le marché du relais crédit affiche des taux, durées et franchises variables selon les établissements. Utiliser plusieurs simulations auprès de différents organismes permet d’obtenir les meilleures conditions et de réduire le coût total du financement.

En résumé, avant de valider votre crédit relais, prenez le temps de vérifier tous les paramètres de votre simulation : valeur du bien, délai de vente, coût de l’assurance emprunteur, durée du prêt, et frais annexes. Cela évitera des mauvaises surprises et maximisera le succès de votre relais immobilier.

Optimiser son dossier de prêt relais en tant que primo-accédant

Soigner la présentation de son dossier de financement

Apporter un soin particulier à la constitution du dossier est déterminant pour maximiser les chances d’obtenir un prêt relais avantageux. Les banques examinent en détail votre situation financière, vos revenus, vos charges, et la cohérence de votre projet immobilier.
  • Présenter des justificatifs clairs : bulletins de salaire récents, relevés bancaires, avis d’imposition, preuves d’épargne et documents relatifs à la vente du logement actuel.
  • Estimer au plus juste le montant du crédit relais demandé, en s’appuyant sur des professionnels de l’immobilier. Une évaluation trop optimiste du prix de vente peut fragiliser votre dossier.

Mettre en avant un projet immobilier solide

La cohérence entre la vente et l’achat est essentielle. Un projet clair, avec un plan de financement précis, rassure la banque quant à votre capacité à mener le double processus achat-vente.
  • Bien démontrer la faisabilité de la vente de votre premier logement, notamment à travers un mandat de vente signé ou une promesse d’achat.
  • Anticiper la durée de la période de franchise. Lors d’une franchise partielle, seule une partie des intérêts du crédit relais est à payer. Calculer son coût permet de montrer à la banque la maîtrise de votre budget.

Adapter le montage à votre profil d’emprunteur

Chaque banque propose des variantes sur le prêt relais classique. Certaines valoriseront le taux d’endettement, d’autres seront attentives à la capacité de remboursement après l’achat du nouveau bien. Bien préparer son argumentaire autour de ces points peut faire la différence.
  • Comparer les offres de prêt immobilier et de crédit relais : taux, durée, période de franchise, conditions de remboursement anticipé, coût global du financement.
  • Souscrire une assurance emprunteur compétitive, qui couvre efficacement les risques liés à l’opération.

Éviter les points faibles fréquents dans le prêt relais

Pour convaincre la banque, il faut aussi anticiper les points de vigilance :
  • Ne pas minimiser le coût complet du financement, incluant assurance, intérêts et frais annexes.
  • Déterminer avec précision le montant du prêt relais en fonction de la valeur réelle du logement à vendre, pour sécuriser le financement du projet immobilier.
  • Ne pas oublier d’intégrer les frais de notaire ou de garantie, souvent oubliés dans la première simulation.

Questions fréquentes sur la simulation de prêt relais pour primo-accédant

Peut-on négocier le taux d’intérêt de son prêt relais ?

Oui, il est possible de négocier le taux d’un crédit relais, même pour un premier achat. Le taux appliqué dépend du profil emprunteur, du montant nécessaire et de la relation avec la banque. Pour optimiser vos chances, mettez en avant la solidité de votre projet immobilier et la viabilité de la vente de votre premier logement. Un bon dossier démontre à l’établissement bancaire votre sérieux et peut permettre d’obtenir un taux plus avantageux.

Combien de temps dure typiquement un prêt relais ?

La durée classique d’un pret relais est de douze à vingt-quatre mois. Cela laisse le temps de finaliser la vente du bien immobilier en cours tout en finançant l’achat du nouveau logement. Certains contrats prévoient une franchise partielle ou totale sur les premiers mois, où seule l’assurance emprunteur et les intérêts sont à rembourser, le capital étant soldé après la vente.

Comment est calculé le montant du prêt relais ?

La banque estime la valeur du bien à vendre grâce à une expertise immobilière ou en s’appuyant sur le compromis de vente si un acheteur est déjà trouvé. Le montant du pret relais correspond généralement à 50% à 80% de la valeur nette du bien, selon la politique de chaque établissement financier et le taux d’endettement de l’emprunteur.

La souscription d’une assurance emprunteur est-elle obligatoire ?

L’assurance emprunteur n’est pas légalement obligatoire pour un relais credit, mais elle reste très souvent exigée par les banques. Elle couvre notamment les risques de décès, invalidité ou perte d’emploi durant la durée du financement. Cela permet de sécuriser le projet pour toutes les parties impliquées.

Que se passe-t-il si la vente du premier logement prend du retard ?

En cas d’absence de vente à l’issue de la période du relais immobilier, il est nécessaire de trouver une solution avec la banque. Plusieurs options : soit obtenir une prolongation, soit transformer le pret relais en credit immobilier classique. Il est donc essentiel de simuler correctement et d’anticiper différents scénarios lors de la préparation de votre dossier de financement pour éviter tout blocage.

Peut-on cumuler un prêt relais et un prêt immobilier classique ?

Oui, le montage financier le plus courant consiste à combiner le pret relais avec un nouveau pret immobilier pour financer l’achat du nouveau logement au-delà du simple montant relais. Ce cumul permet d’adapter le financement au coût total de l’acquisition, surtout si la valeur du bien acheté dépasse la valeur de votre résidence principale à vendre.

Quels sont les frais annexes à prévoir ?

  • Frais de dossier bancaire pour le credit relais
  • Frais d’assurance emprunteur (obligatoire ou recommandée)
  • Coût de l’expertise immobilière pour la fixation de la valeur du bien
  • Indemnités de remboursement anticipé en cas de règlement du pret avant terme

Anticiper ces coûts dans la simulation de votre pret immobilier permet de mieux maîtriser le budget total de votre projet achat vente.

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